Les campagnes de sensibilisation et d’éducation à la protection de l’environnement toujours plus fréquentes nous montrent une chose sans équivoque : nous vivons dans un monde de plus en plus pollué et nous faisons bien trop peu pour inverser cette dangereuse tendance.

Tout cela découle d’une prise de conscience de l’existence de ressources limitées pour notre planète.
On parle de « construction durable » depuis les années 70 pour indiquer les moyens de concevoir et de réaliser des bâtiments qui n’ont pas d’impact irréversible sur l’environnement extérieur.

De nombreux progrès ont été réalisés, mais ce n’est jamais suffisant. Et ce ne sera jamais suffisant tant que chacun d’entre nous continuera à penser que ce sont toujours les autres qui doivent se comporter d’une certaine manière : l’engagement reste faible et, bien que nous soyons appelés à être sensibles à des sujets tels que l’efficacité énergétique, la gestion des déchets, la réutilisation ou la non-consommation, nous pensons instinctivement que les devoirs d’un bon écologiste sont des tâches que les autres accompliront à notre place.

Le fait qu’il reste encore beaucoup à faire n’enlève rien au mérite des milliers de réalités qui, au contraire, ont radicalement changé leur façon de voir les choses, leur production ou leur approche du marché en prenant au sérieux la voie de la durabilité.

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles certains secteurs sont plus vertueux que d’autres.

Dans le secteur de l’hôtellerie, par exemple, l’adoption de la durabilité permet d’atteindre un double objectif : d’une part, elle permet de mieux répondre aux besoins de bien-être des clients, de sorte que cette attention portée aux matériaux, aux sources renouvelables ou au confort devient pour eux, dans de nombreux cas, un facteur discriminant lors du choix de l’établissement où séjourner, que ce soit pour les loisirs ou pour les affaires.

D’autre part, les économies d’énergie ont une importance croissante dans l’économie des établissements énergivores tels que les hôtels, avec des avantages considérables pour le portefeuille des hôteliers.

Dans le secteur du bâtiment ce sont les incitations – plutôt que l’éducation à l’environnement – qui ont poussé vers des solutions de plus en plus durables, jusqu’à ce que la législation prenne en compte ces questions et en fasse des obligations : aujourd’hui, dans la construction de bâtiments, il n’est pas possible de faire comme si de rien n’était et de se détourner.

Dans le monde des entreprises, en revanche, une intéressante course vertueuse a été déclenchée, à tel point que le respect de la durabilité dans les processus de production, dans le choix des matériaux et dans tout ce qui tourne autour de l’approvisionnement est devenu indispensable, sous peine de s’exclure du marché.

Nous savons tous à quel point la qualité de l’air est importante dans nos maisons, dans les bureaux, dans les magasins, dans tous les espaces de vie. Malheureusement, aucun d’entre nous n’est vraiment conscient de ce que signifie un air sain et de ce dont il dépend.

Nous savons que nos villes sont de plus en plus polluées, mais à part le smog, qui est peut-être le seul élément que nous pouvons percevoir, nous ne nous rendons guère compte de la quantité de polluants présents dans les espaces clos : déodorants, cosmétiques, produits de nettoyage, fumée, chauffage.

Et encore : les colles, adhésifs, solvants, peintures, mais aussi les matériaux de construction ou d’aménagement tels que les meubles, les revêtements, les moquettes, surtout dans la période qui suit immédiatement la pose des différents matériaux ou l’installation des meubles.

Le Ministère de la santé italien le précise très bien, en parlant de « composés organiques volatils », les fameux COV.

Ce qui ressort encore plus de cette liste inquiétante, c’est l’importance pour chacun de faire ce qu’il peut, sans toujours attendre que les autres fassent le premier pas.

C’est pourquoi les efforts de Cocif se sont concentrés sur la production de produits à faibles émissions, une exigence qui s’ajoute à une meilleure économie d’énergie, à la sélection de matériaux issus de forêts gérées de manière responsable ou à de meilleurs standards de sécurité et d’hygiène.

Des inspections et des tests effectués par la société multinationale Eurofins Scientific – leader mondial des tests bioanalytiques – ont permis de certifier « Indoor Air Comfort Gold » les portes des collections Larson et Catalina : un résultat qui nous encourage à faire encore mieux dans un avenir proche.